Que se passe-t-il à Cergy ? Et ailleurs…
… Lorsque la Directrice historique du centre de Cergy* rend les armes, quand sonne l’heure de SA retraite ? Retraite amplement méritée, comme les hommages émouvant, reçus en septembre dernier, lors du traditionnel séminaire de rentrée.
Officiellement, il ne se passe rien, jamais rien, jamais rien de grave. « Tout va très bien, Madame La Marquise, tout va très bien. » Ça rassure le Boss et ceux qui bossent. Enfin, ça ressemble peut-être aux apparences… Juste aux apparences… Prémices d’une situation explosive.
Sauf que, la Peur est à l’Honneur, ce que le ciel gris est au cœur. La Peur de parler sous couvert de représailles. « Zailles Zailles Zailles Zailles » (J. DASSIN). Les Uns ne veulent rien montrer ni mot dire et les Autres ne veulent rien voir, de Peur d’en savoir déjà trop… Chacun se reconnaîtra (ou pas).
Ça ne se dit pas en Entreprise mais ça se pratique très bien. Alors on vous « révèle » (ou vous rappelle) la recette secrète de cette citrouille qui fout la trouille.
* Directrice historique (de Cergy) à la retraite,
Appelons-là Mme PILIER-PILOTE
Débordés par le über Turn-Over
Il s’agit bien de NOTRE Culture d’Entreprise, bien grise, celle qui nous en fait voir de toutes les couleurs. Service RH relégué à la Bonne Paie (ça en fait des lustres de servitude) et au recrutement permanent (« Allez, à la machine », A. SOUCHON), puis rincer/essorer et enfin, retirer « le linge » ou le laisser tomber, dans de beaux draps.
« Et ça continue encore et encore, c’est que le début, d’accord d’accord (F. CABREL).
Grise mine : le moral fait la gueule mais qu’importe ! Ils n’ont qu’à prendre la porte !!! L’employeur fait SA lessive et LE marché fait la loi. IL EST OÙ LE RESPECT ?
Distiller la Peur n’est pas un accident, c’est une stratégie bien connue des RH et des Directions d’Entreprise en tout genre. Sorte de snipers (prononcer Snaï-Peur) du genre pas très humain. Quand ça dérape, c’est surtout chez Orange bien sûr. Mais ça a commencé comment ? Ici et ailleurs…
Pour calmer les ardeurs, messieurs l’Employeur nous retournent comme à la Chandeleur : des cas exemplaires, parmi nous hier.
LES ROF : des Victimes, des Rescapés et des Complices masqués
Victimes hier
Entre St-Denis, Noisy-LG, Évry, Créteil (… et c’est pas fini !) : LudoR. + Cécil G. 2000 + Kat. W. + Hello DIDI + Benny M. + tous ceux des autres services, non cités bien que mémorables…
Rescapés à ce jour
De Boulogne, de Cergy, de Versailles et d’ailleurs : il ne reste que deux finalistes parmi les recrues ROF extérieures d’il y a 4 ans. Ils s’en sortent moins bien que les Promos RH internes, dans ce bilan par érosion perpétuelle.
« Ceux qui courent devant » – ROF ou pas…
…devancent la Peur et rassurent l’Employeur. Pour mieux se convaincre que Tout va bien. Quant à savoir ce qu’ils infligent ou ce qu’ils s’infligent ? Mystère et bulbe gomme (écrire Bubble gum) en somme. Le plus dur n’est pas la chute…
Alors que faire ?
Continuer de se taire pour mieux se terrer ? Jusqu’à s’enterrer ou être enterré ? Voilà bien la petite mort de notre « Petite Entreprise qui ne connaît pas la crise » (A. BASHUNG). Enfin, tout dépend de ce que l’on observe. Au hasard, la VALEUR HUMAINE.
Le cercueil moral qui nous éteint peu à peu, parce qu’il faut bien payer ses factures, sa toiture et manger et faire manger et vivre un peu quand même. Est-ce que c’est bien ça, l’Entreprise du 21ème siècle naissant ?
TOP 3×6 : Quand la PEUR motive les non-dits
La Peur des directeurs, des manageurs, des équipes… = 3.
- La Peur de regarder la réalité en face (coût humain comme coût caché du turn-over (tourne-et-retourne en français);
- La Peur d’admettre son/ses erreur(s) sur recrutement(s);
- La Peur de nommer les situations et climats de travail pour ce qu’ils sont : délétères, toxiques, dangereux;
- La Peur de voir ses erreurs et/ou fautes : le déni reste bien plus grave que de les commettre;
- La Peur de se remettre en question;
- La Peur d’être humain ou la félicité du Monstre.
Z’avez Peur de Quoi ? Z’avez Peur de Qui ? Z’avez Peur ?! Z’allez perdre les gars, z’avez pas d’souci à vous faire.
Aimé JACQUET (mi-temps de France-Croatie 1998).
VOTRE SYNDICAT PROPOSE L’ÉVALUATION 360
Idée neuve loin d’être nouvelle : enterrer les archaïsmes plutôt que les gens qui les subissent ou les maintiennent !!!
TELS DES Indicateurs matériels, mesurables, de santé au travail, comme facteurs de succès durable dans l’Entreprise.
Et pour ceux qui chassent à courre, à court d’idée, didon, à bout de souffle dans leurs pantoufles, les Shadoks qui tranchent dans le AD HOC et pompent l’air de qui suffoque :
ÉVALUATION 360 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pour ceux qui ont l’esprit un peu lent, ça les changerait de l’aveuglement usuel, qui ne sait pas détecter les problèmes et qui empêche une véritable gestion du Personnel, à savoir :
LE suivi de ceux qui FONT l’Entreprise, ceux qui SAVENT.
Contrairement au COQ aquoiboniste, si fier et sûr de lui, l’agilité ne se décrète pas, elle s’incarne pour se démontrer. S’il lui reste de l’intelligence depuis sa basse-cour, tant mieux. Les pattes dans la merde : COCORICO.
LES MORTS SE RÉVEILLENT !!!
ILS SONT ENCORE VIVANTS !!!
QUAND ON JOUE à (se) faire Peur, on (se) souhaite un JOYEUX HALO – hypnotique – WEEN. HELLO WIN-WIN !!!
PESSIMISME DE LA LUCIDITÉ ET OPTIMISME DE L’ACTION
La Bêtise, c’est la Sorcière du Monde
Jacques BREL, 1971