MÉTAVERS et VERRE META, dans ta tête et vice-versa
Le métavers est un verre vide, une moitié pleine d’Ambition ET l’autre moitié, pleine de Connerie.
Un verre qui va bouffer les entrailles de la Liberté et de la Démocratie (enfin, de ce qui subsiste).
Un verre vert comme la Matrice et ses lunettes virtuelles ou augmentées, pour réduire encore plus, le peu d’espace restant pour exister en tant qu’être humain.
Illusion totale, spectacle total, aliénation totale pour notre perception sensorielle et nos représentations mentales.
Un tout nouveau genre de bombe nucléaire, pour annihiler dès l’échelle quantique, la pensée critique, autonome, libre, curieuse, audacieuse, créative ou intelligente (dans le sens de progrès humain pour l’humain et par l’humain).
En somme, les puissants nous somment d’aller à la niche, de retourner dans la caverne platonicienne et d’y demeurer, tels des automates primates.
Quand ce faux soleil éclatera dans l’Univers méta, l’humanité cessera définitivement de s’émerveiller sous la voûte céleste pour épouser la Raison économique de ses Maîtres, devenus alors Maîtres de l’Univers qu’ils auront créé.
Maîtres du jeu des émotions, des pensées, des actes, des corps, des objets, des rêves, des histoires, des projets et des aspirations de tous, c’est-à-dire de chaque individu, relié ou non, le tout compilé de gré, par la force d’attraction des choses, en données numériques, retranscrites puis simulées en 3D (Désirs Divertissants Définitifs), à la vue de tous et au bénéfice de quelques-uns.
Ce rêve est un cauchemar éveillé, bien au-delà d’Orwell et d’Huxley. Mais aussi de James CAMERON, John CARPENTER, Terry GILLIAM, George LUCAS, Mamoru OSHII, Steven SPIELBERG, Paul VERHOEVEN ou les WACHOWSKI, pour ne citer qu’eux.
Ce rêve a des milliards de portes d’entrée et de chevaux de Troie. Seulement voilà, une fois à l’intérieur, c’est notre esprit qui est piraté et non le système qui nous a laissé entrer sciemment, pour nous accoutumer, nous domestiquer et enfin nous dominer.
Libres dans une prison aux murs invisibles et infinis, un désert aventureux pavé des meilleures intentions, qui excitent la rétine, frissons garantis des cheveux aux orteils et tout le long de l’échine.
Quoi de mieux rêvé pour rester aveugle ou le devenir ?