Objectifs : ÉVALUER, VÉRIFIER, NÉGOCIER ET FAIRE RECONNAÎTRE – DE MANIÈRE JUSTE – SON EMPLOI / MÉTIER / POSTE VIS-À-VIS D’UN SALAIRE ADÉQUAT.
Contexte : « Nouvelle » classification des emplois (avenant étendu à la CCNOF).
Moyens : se munir AUSSI de sa fiche de poste ou fiche emploi ou fiche métier (déjà remise par l’employeur si tout va bien).
Si vous avez été embauché(e) après le 22/01/2020, vous devez obligatoirement être déjà situé(e) dans la nouvelle classification (si tout va bien).
Défendre et faire reconnaître le travail réel (côté salariés)et non UNIQUEMENT s’attacher au travail prescrit (par l’employeur). ATTENTION AUX ÉCARTS POSSIBLES ENTRE CES DEUX NOTIONS !!!
Le travail réel est ce que vous faites vraiment. Le travail prescrit est le résumé, l’énoncé, « perçu par l’employeur », de ce que vous êtes censé(e) faire.
Avantage : vous connaissez votre travail mieux que votre employeur ne le (re)connaît.
Mon employeur, cet étourdi ? À moins que…
Une réunion d’info° où tout se passe bien ce 19 Mai 2022, le ciel est bleu, le soleil brille, les oiseaux chantent, nos sourires sur les photos et des bravos, bref, c’est parfait, idéal, irréprochable même. En apparence…
Seulement voilà : après une salve d’applaudissementsmuets, qui confirme l’incompréhension et le manque d’enthousiasme que la LOI (Droit du travail, Droit social et salarial, Convention Collective) suscite, lorsqu’il s’agit d’être simple pour espliquer avec un « S » – (comme dans « Sois Sage et ne dis rien ») – comment peser soi-même son poste en 2022 et bien mieux que l’Employeur ne le prétend de son côté (NDLR: il est bien en retard. Ça plane pour lui…). De plus, OUI, il nous ment, lorsqu’il déclare « respecter la Convention Collective des Organismes de Formation alias CCNOF« (voir les PDF plus haut).
Le foutage de gueule, en forme de sourire, se nourrit de notre ignorance. Ce n’est pas parce qu’un sujet est complexe, qu’il nous est inaccessible. Ce n’est pas parce qu’il est mal présenté que l’Assistance est dupe ou stupide. C’est fait exprès pour que le public décroche et perde tout intérêt.
Plusieurs dizaines de milliers d’euros plus tard, le cabinet de consultants de notre Direction, ayant vaporisé le budget alloué à cette question (GPEC, etc.), le résultat de leur cher service, n’aide même pas la Direction à faire simple et complet, du point de vue CCNOF. Ce n’était pas le but, sans doute.
Bêtise ? Ignorance ? Bâclage ? Rétropédalage ? Je-m’en-foutisme ? A-peu-prisme ? Incompétence ? Pseudo-cynisme ? Macronisme de circonstance opportune ? Stratégie dans le feutré lourdingue ?
Qu’importe les causes qui génèrent ce brouillard, il n’est jamais dû au hasard… Ou alors, il faudrait plaider comme norme des têtes d’entreprise, la niaiserie professionnelle, l’enfilage trop rémunéré de perles à gogo, la débilité appliquée au mètre carré. Monde cruel. On ne rigole pas vraiment après avoir dessoûlé.
